Qualifié d'"historique" par le président Zelensky, cet accord ne se limite pas aux avions de chasse.
Il englobe également la fourniture de systèmes de défense aérienne de nouvelle génération SAMP-T et de drones, marquant une avancée majeure dans la coopération de défense entre les deux pays. L'objectif affiché par l'Élysée est de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine".
Pour Kiev, cet engagement représente une étape cruciale vers la modernisation de ses forces armées et leur alignement sur les standards occidentaux, un enjeu essentiel pour sa sécurité à long terme.
La députée ukrainienne Lesia Vasylenko a souligné cette perspective en déclarant qu'il s'agissait d'"un investissement, pas une dépense".
Si la commande se concrétise, elle constituerait la plus importante vente de Rafale à l'exportation pour l'avionneur français Dassault Aviation.
Cependant, les articles soulignent que de nombreuses questions restent en suspens, notamment les modalités de financement et le calendrier de livraison, qui s'étalera probablement sur plusieurs années. La réaction de Moscou ne s'est pas fait attendre : le Kremlin a vivement critiqué l'initiative, accusant Paris d'"alimenter les sentiments militaristes et proguerre" et de ne pas contribuer à la paix.












