Cet accord vise à diversifier et sécuriser l'approvisionnement énergétique de Kiev, tout en renforçant le rôle de la Grèce comme hub énergétique régional soutenu par les États-Unis.
L'accord, signé lors d'une visite du président Zelensky à Athènes, formalise une déclaration d'intention entre la société gazière grecque DEPA Commercial et l'ukrainienne Naftogaz.
Il prévoit l'importation de GNL pour un montant de près de 2 milliards d'euros, destiné à "compenser les pertes de production ukrainienne causées par les frappes russes". Le gaz américain sera acheminé via le "corridor gazier vertical", un réseau de pipelines reliant la Grèce à l'Europe de l'Est, incluant la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, jusqu'à l'Ukraine et la Moldavie.
Pour l'Ukraine, cette nouvelle route d'approvisionnement est cruciale.
Le président Zelensky a déclaré que cet accord donnait à son pays un "accès direct à des sources d'énergie diversifiées et fiables".
Cette initiative s'inscrit dans une stratégie américaine plus large visant à remplacer "chaque molécule de gaz russe" en Europe par du GNL américain. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a souligné le "rôle croissant de la Grèce en tant que hub énergétique", une vision partagée par l'ambassadrice américaine Kimberly Guilfoyle, qui a évoqué une "domination énergétique" que les deux pays pourraient atteindre en coopérant. Cet accord renforce ainsi non seulement la sécurité énergétique de l'Ukraine mais aussi la position géostratégique de la Grèce en tant que porte d'entrée du gaz américain en Europe orientale.












