James Appathurai, un responsable de l'OTAN, a reconnu que la "capacité américaine est unique (...) et irremplaçable", mais a souligné l'existence d'options commerciales qui n'existaient pas il y a quelques années.

Parmi les alternatives explorées figurent le recours à des fournisseurs privés d'imagerie satellitaire, comme la société finlandaise ICEYE, qui fournit déjà certaines données à l'Ukraine et a vendu des satellites à plusieurs armées européennes. L'Europe dispose également de ses propres systèmes performants comme Galileo et Copernicus, mais accuse un retard sur des services comme Starlink.

Le Canada a également proposé de réactiver le partage d'images de son satellite RADARSAT-2. Cependant, les responsables admettent que ces solutions ne peuvent remplacer entièrement le renseignement américain, en particulier celui collecté sur le terrain, et que leur mise en place serait lente et coûteuse face aux besoins immédiats de l'Ukraine.