Cette approche a provoqué l'alarme à Kiev et dans les capitales européennes, qui se sont senties mises à l'écart.

L'arrivée à Genève du secrétaire d'État Marco Rubio a cependant changé la dynamique.

Considéré comme une main stabilisatrice, il a adopté un ton plus flexible, qualifiant le plan de "document vivant, en constante évolution" et abandonnant l'échéance stricte. Les discussions, décrites comme "tendues" par une source proche des pourparlers, ont finalement inclus des représentants de l'UE et du Royaume-Uni, aboutissant à un "cadre de paix actualisé et affiné".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est montré prudemment optimiste, déclarant qu'il y avait "des signaux montrant que l’équipe du président Trump nous entend".

Les pourparlers ont permis de transformer une proposition rigide en une base de négociation plus souple, bien que le chemin vers un accord final reste long et incertain, notamment en ce qui concerne la réaction de la Russie au nouveau cadre.