Face à ce qu'ils considéraient comme une tentative de leur imposer un accord négocié avec Moscou, les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, Keir Starmer et Friedrich Merz, ont tenu des discussions d'urgence en marge du sommet du G20.
Ils ont publiquement posé leurs lignes rouges.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a insisté sur trois critères clés : "Premièrement, les frontières ne peuvent pas être modifiées par la force. Deuxièmement, en tant que nation souveraine, il ne peut y avoir de limitations aux forces armées de l'Ukraine qui la rendraient vulnérable à une future attaque. Troisièmement, la centralité de l'Union européenne dans la sécurisation de la paix pour l'Ukraine doit être pleinement reflétée."
Cette pression coordonnée a porté ses fruits, l'UE et le Royaume-Uni obtenant finalement des "sièges à la table des négociations" en Suisse.
Leur participation a été décisive pour amender le plan, notamment en faisant retirer les clauses relatives à l'OTAN et à l'utilisation des avoirs russes gelés, ce qu'un responsable allemand a qualifié de "succès décisif pour les Européens".












