La semaine a commencé par une approche brutale du secrétaire à l'Armée, Dan Driscoll, qualifié de "drone guy" par Trump, qui a délivré un ultimatum à Kiev.
Il a exigé l'acceptation du plan de paix en 28 points avant Thanksgiving, sous peine de voir le soutien américain retiré.
Cette méthode a été perçue comme étant largement menée par l'aile dure de l'administration, proche du vice-président JD Vance.
Cependant, l'arrivée à Genève du secrétaire d'État Marco Rubio a radicalement changé la tonalité des discussions.
Considéré par les interlocuteurs européens et ukrainiens comme une force modératrice venue "remettre de l'ordre", Rubio a assoupli le calendrier et s'est montré plus ouvert à leurs préoccupations. Un responsable européen a noté que sous la direction de Rubio, les conversations sont devenues "plus flexibles". Malgré la prise de contrôle de Rubio, d'autres personnalités influentes comme le gendre de Trump, Jared Kushner, et l'envoyé spécial Steve Witkoff, ont continué à défendre des positions jugées plus favorables à la Russie, créant une incertitude persistante.
Comme l'a résumé un responsable européen : "Personne ne sait s'ils sont maintenant tous en phase avec Rubio".
Cette situation illustre la préférence de Donald Trump pour un appareil de politique étrangère informel où différents acteurs sont mis en compétition pour obtenir le meilleur résultat.












