Le président Vladimir Poutine a qualifié la proposition américaine initiale de "base" pour un règlement pacifique final. Yuri Ushakov, un conseiller de Poutine, a renchéri en déclarant que le plan de Trump était "plus acceptable" pour le Kremlin. Cette adhésion s'explique par le fait que le texte américain reprenait plusieurs exigences majeures de la Russie, notamment des concessions territoriales et des limitations sur l'armée ukrainienne. En revanche, la réaction de Moscou à la contre-proposition européenne, qui visait à amender le plan américain pour mieux protéger la souveraineté ukrainienne, a été sans équivoque. Le Kremlin l'a jugée "totalement contre-productive" et a déclaré qu'elle "ne convient pas du tout" à la Russie. En rejetant la version mise à jour du plan après les discussions de Genève, la Russie a montré sa volonté de revenir à la position de départ, plus avantageuse pour elle.

Cette stratégie vise à isoler l'Ukraine et ses alliés européens, en privilégiant un dialogue bilatéral avec les États-Unis où elle espère obtenir un accord plus favorable.

Poutine a menacé de poursuivre l'avancée de ses forces si Kiev rejetait le plan, augmentant ainsi la pression sur le président Zelensky.