Cette pression est exacerbée par la situation politique interne.

Un scandale de corruption de grande ampleur, surnommé "Mindichgate", a éclaboussé son administration et son entourage proche, notamment son chef de cabinet Andriy Yermak. Cette crise a considérablement érodé la confiance du public et sa base politique, le transformant en un "lame duck" (président en fin de règne sans pouvoir réel) selon un analyste.

Des responsables américains estiment que cette faiblesse intérieure pourrait le rendre plus enclin à accepter leurs conditions.

Pris en étau, Zelensky tente de naviguer entre fermeté et diplomatie, affirmant qu'il proposerait des "alternatives" au plan américain pour ne pas "trahir" son pays, tout en saluant les progrès des discussions à Genève.