Cette proposition a été qualifiée de "scandaleuse" par un ancien responsable français, et un haut responsable politique de l'UE a même suggéré que l'envoyé américain Steve Witkoff "devrait voir un psychiatre".
Cette idée américaine est entrée en collision directe avec les propres efforts de l'Union européenne. Depuis des mois, Bruxelles tente de mettre en place un mécanisme complexe pour utiliser les revenus générés par les quelque 140 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés, notamment en Belgique, pour financer un "prêt de réparations" à l'Ukraine.
Ce plan se heurte déjà aux réticences de certains États membres, comme la Belgique, qui craignent les répercussions juridiques et financières.
La proposition de Trump a aggravé ces craintes, des diplomates estimant qu'elle pourrait torpiller les chances d'accord sur le prêt européen, car elle laisse entrevoir une pression américaine future pour débloquer ces fonds dans des conditions défavorables à l'Europe.












