Ces sentiments populaires témoignent d'un fossé entre les manœuvres diplomatiques et les aspirations des citoyens concernés.
En Ukraine, après presque quatre ans de guerre, l'idée d'accepter un plan calqué sur les exigences russes est perçue comme une trahison.
Des reportages à Kiev révèlent un sentiment de colère prédominant.
Pour les Ukrainiens, qui résistent sur le front, la perspective d'offrir plusieurs régions à la Russie est "inconcevable".
Un officier de l'armée interrogé a déclaré que cela "reviendrait tout simplement à capituler".
Le correspondant Gulliver Cragg rapporte que "pour une grande majorité d’Ukrainiens, Vladimir Poutine ne veut pas la paix", un sentiment qui rend toute concession à Moscou particulièrement amère et difficile à accepter pour la population.
De l'autre côté de la Manche, un sondage de l'organisation More in Common a révélé que les Britanniques sont également sceptiques. Une pluralité de 47 % des électeurs britanniques pense que le président américain Donald Trump est un "obstacle" aux efforts pour arrêter les combats, contre seulement 21 % qui le considèrent comme une aide. Ce sondage souligne une méfiance envers les intentions et les méthodes du président américain. Luke Tryl, directeur de More in Common, note que "les Britanniques continuent de dire que les concessions aux conditions de la Russie sont inacceptables et veulent que nos dirigeants aident à obtenir un meilleur accord".












