Kaja Kallas, la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, a déclaré que tout plan de paix devait être soutenu par l'Ukraine et l'Europe, soulignant que "la pression doit être sur l'agresseur, pas sur la victime.
Récompenser l'agression ne fera qu'en inviter davantage".
Des responsables européens ont qualifié le plan de "scandaleux" et de simple "liste de souhaits de Poutine". La proposition d'utiliser les actifs russes détenus en Europe pour des projets de reconstruction menés par les États-Unis, qui en tireraient 50% des bénéfices, a provoqué une indignation particulière.
Un haut responsable politique européen a même déclaré que l'envoyé américain Steve Witkoff "devrait voir un psychiatre".
En réponse, les dirigeants français, allemand et britannique se sont réunis en marge du sommet du G20 pour coordonner leur position, insistant sur le fait que tout accord affectant la sécurité européenne ou l'OTAN nécessiterait le consentement de leurs membres. L'unanimité s'est faite sur le principe que les frontières "ne doivent pas être modifiées par la force" et qu'il ne pouvait y avoir de limitations imposées à l'armée ukrainienne qui la rendraient vulnérable à une future attaque.












