L'implication du secrétaire d'État américain Marco Rubio a été perçue comme un tournant, menant à un nouveau cadre de négociation en 19 points, jugé plus acceptable par Kiev et ses alliés. L'arrivée de Marco Rubio en Suisse a changé le ton des discussions, qui sont devenues plus flexibles, s'éloignant de l'ultimatum initial. Le plan a été qualifié de "document vivant, en constante évolution".

Les pourparlers ont abouti à un nouveau texte réduit à 19 points, expurgé de certaines des clauses les plus controversées. Selon les informations, les points concernant les concessions territoriales et la taille de l'armée ukrainienne ont été retirés pour être discutés directement entre les présidents Trump et Zelensky. De même, les clauses qui avaient irrité les Européens, comme le futur statut de l'Ukraine vis-à-vis de l'OTAN et l'utilisation des avoirs russes, ont été supprimées. À l'issue des rencontres, Washington et Kiev ont publié un communiqué commun faisant état de "progrès significatifs" et d'un "cadre de paix actualisé et affiné". Le président Zelensky a reconnu que "de nombreux éléments justes ont été pris en compte", tandis que les Européens, désormais inclus dans le processus, ont salué un "succès décisif".