Le scandale concerne un complot visant à extorquer environ 100 millions de dollars du secteur énergétique ukrainien et a déjà impliqué plusieurs ministres.

Plus dommageable encore pour Zelensky, les allégations touchent son cercle le plus proche : son ancien partenaire commercial, Tymur Mindich, serait au centre de l'affaire, et son très influent chef de cabinet, Andriy Yermak, est accusé d'entraver le travail des agences anti-corruption. Bien qu'aucune preuve de corruption personnelle ne vise le président, son style de gouvernance, reposant sur un groupe restreint de proches, est de plus en plus critiqué. Cette situation contraste fortement avec ses promesses de campagne de déraciner la corruption.

Des sondages non publiés, cités par un député, indiqueraient que son soutien électoral a chuté à environ 25%.

Des pressions s'exercent au sein même de son parti, "Serviteur du peuple", pour qu'il remplace Yermak, mais le président a clairement indiqué lors d'une réunion parlementaire que les questions de personnel dans son administration relevaient de sa seule compétence, résistant ainsi aux appels à l'éviction de son bras droit.