Il a repoussé le plan américain initial, assurant qu'il ne "trahirait pas" son pays et qu'il proposerait des "alternatives" pour parvenir à une "paix réelle et digne". Le dilemme est d'autant plus cruel que, selon certains analystes, l'Europe, malgré son soutien verbal et financier, ne semble pas prête à fournir seule l'aide militaire et les garanties de sécurité nécessaires pour permettre à l'Ukraine de continuer la guerre ou de négocier d'égal à égal.

Les responsables européens savent que Kiev ne peut pas compter uniquement sur eux.

Ce contexte de pression maximale de la part de Washington est perçu comme une tentative de tirer parti de la faiblesse politique interne de Zelensky pour imposer un accord rapide, quel qu'en soit le contenu.