Pour les critiques du gouvernement, ce départ est une nécessité et un signal positif. La députée d'opposition Lesia Vasylenko estime que cela "montre qu'il y a une tolérance zéro pour la corruption et que le président écoute les préoccupations du peuple".

Cependant, des doutes subsistent quant à un réel changement de gouvernance.

L'ancienne conseillère de Zelensky, Iuliia Mendel, qualifie la démission de "réaction désespérée à une pression insoutenable", ajoutant que le président a dû choisir entre lui et Iermak, et "s'est choisi lui-même". Elle avertit qu'Iermak pourrait simplement rester "le marionnettiste de l'ombre".

Pour l'opposition, c'est une occasion de réclamer un gouvernement d'unité nationale, plus responsable devant le parlement et moins dépendant du bureau présidentiel.