Cette visite s'inscrit dans une stratégie visant à consolider ses soutiens européens face aux pressions diplomatiques américaines et à la situation militaire tendue.

Ce déplacement, le dixième en France depuis le début de la guerre, intervient à un moment où le président ukrainien est décrit comme « fragilisé politiquement » par le scandale de corruption interne et la pression intense des négociations de paix menées par Washington. La rencontre avec Emmanuel Macron offre à l'Ukraine une opportunité de s'assurer que les intérêts et les lignes rouges de l'Europe ne sont pas ignorés dans un accord potentiellement négocié directement entre les États-Unis et la Russie. Le président français a d'ailleurs publiquement affirmé sa position en déclarant : « Nous ne voulons pas une paix qui soit une capitulation », et a appelé à ne pas se montrer « faible » face à la Russie.

Cette visite permet donc à Volodymyr Zelensky de coordonner sa stratégie avec un allié européen de premier plan, de rechercher des garanties de sécurité et de s'assurer que le soutien européen, tant diplomatique que militaire, reste solide. La présence de la Première dame, Olena Zelenska, souligne l'importance accordée à ce sommet bilatéral, essentiel pour Kiev qui cherche à équilibrer ses alliances dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe.