La rencontre à l'Élysée entre MM.

Zelensky et Macron a été un moment clé de cette stratégie.

Les deux présidents ont insisté sur le fait qu'aucun plan de paix ne pouvait être finalisé sans l'approbation de l'Ukraine, réaffirmant ainsi la souveraineté de Kiev dans le processus décisionnel. Le président Macron a déclaré : "Aujourd’hui, il n’y a pas un plan qui soit finalisé sur les questions des territoires.

Celles-ci ne peuvent être finalisées que par le président Zelenskyy".

Cette déclaration forte de soutien intervient à un moment stratégique, juste avant le déplacement de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou.

La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a exprimé l'inquiétude européenne que "toute la pression sera dirigée sur la victime... pour faire des concessions".

La visite parisienne, ainsi qu'une visioconférence avec le Premier ministre britannique Keir Starmer et M. Witkoff, s'inscrivent dans une démarche européenne plus large visant à influencer le négociateur américain avant sa rencontre avec Vladimir Poutine.

L'objectif est de s'assurer que le plan de paix révisé, plus favorable à l'Ukraine que la version initiale, reste la base des discussions.

Volodymyr Zelensky a profité de cette occasion pour appeler à "terminer cette guerre de manière digne, dans les intérêts à long terme du monde démocratique".