Sa démission est intervenue après que son domicile a été perquisitionné par l'agence nationale anticorruption dans le cadre d'une enquête sur un possible détournement de 100 millions de dollars du secteur de l'énergie. L'affaire est décrite comme un « tremblement de terre politique » qui pourrait modifier en profondeur la gouvernance du pays.
Donald Trump a commenté que ce scandale « n’aide pas » les pourparlers de paix.
La chute de Yermak, qui a déclaré se sentir « profané » et vouloir partir au front, enhardit les factions de l'opposition qui réclament un gouvernement d'unité nationale.
Bien que sa monopolisation du pouvoir ait été critiquée, son départ laisse un vide important et soulève des questions sur la stabilité du cercle dirigeant à Kiev, alors que Roustem Oumerov a été désigné pour le remplacer à la tête des négociations avec les Américains.
Cet événement met en lumière le défi persistant de la corruption, qualifiée d'« héritage post-soviétique », qui continue de miner l'État ukrainien.












