Selon les chiffres officiels, près de 20 000 mineurs auraient été déportés depuis le début de l'invasion, bien que le nombre réel soit probablement bien plus élevé.

Ces enfants sont décrits comme étant « arrachés à leur vie et aux leurs pour alimenter la machine à idéologie russe ».

La gravité de ces actes a conduit la Cour pénale internationale à émettre, en mars 2023, un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine, le tenant pour « responsable présumé du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) ». La Première dame ukrainienne, Olena Zelenska, est la marraine de l'initiative « Bring Kids Back » et a profité de sa visite à Paris pour défendre cette cause. Pour l'Ukraine et ses alliés européens, la justice pour ces crimes est une ligne rouge.

Le commissaire européen Michael McGrath a affirmé qu'il ne pouvait y avoir d'amnistie pour de tels actes : « Je ne pense pas que l'histoire jugera avec bienveillance toute tentative de faire table rase des crimes russes en Ukraine ». L'absence de mention de ce sujet dans la version initiale du plan de paix américain a suscité des inquiétudes quant à sa potentielle mise à l'écart dans les négociations.