Toutefois, le gouvernement belge, dirigé par Bart De Wever, craint des représailles russes et une instabilité financière. La Belgique exige des garanties financières solides de la part des autres États membres, assimilées à un "chèque en blanc" par certains diplomates, pour se prémunir contre d'éventuelles poursuites judiciaires de Moscou. Valérie Urbain, directrice générale d'Euroclear, a également exprimé ses inquiétudes, déclarant qu'il "serait préférable d'utiliser cet argent pour des négociations de paix, plutôt que de mettre en place une structure juridique extrêmement complexe et risquée".

Elle a averti que la faillite potentielle d'Euroclear "affecterait l'attractivité du marché européen".

Pour surmonter le blocage belge, la Commission envisage des solutions juridiques, comme l'utilisation de l'article 122 du traité de l'UE pour contourner la règle de l'unanimité sur les sanctions, mais le succès de cette manœuvre reste incertain.