Cette visite visait à réaffirmer l'unité européenne et à s'assurer que les intérêts de l'Ukraine restent au cœur des négociations.

Accueilli à l'Élysée, Volodymyr Zelensky a cherché à consolider ses soutiens alors qu'il est politiquement affaibli par un scandale de corruption interne.

La rencontre a permis aux deux dirigeants d'afficher un front commun face aux manœuvres diplomatiques menées par Washington et Moscou.

Emmanuel Macron a clairement affirmé que la France et l'Europe ne laisseraient pas le sort de l'Ukraine se décider sans elles, insistant sur le fait que toute décision sur les questions territoriales relevait en dernier ressort de Kiev. "Il n'y a pas aujourd'hui un plan qui soit finalisé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe, ajoutant que les Européens devaient être "autour de la table".

Pour sa part, Volodymyr Zelensky a appelé à "terminer cette guerre de manière digne, dans les intérêts à long terme du monde démocratique".

La visite a également été l'occasion d'un échange téléphonique tripartite avec le Premier ministre britannique Keir Starmer et l'envoyé spécial américain Steve Witkoff, afin de coordonner les positions occidentales avant le déplacement de ce dernier à Moscou. Cette démarche souligne la volonté européenne de peser sur le contenu de l'accord de paix et de garantir que celui-ci ne se fasse pas au détriment de la souveraineté ukrainienne.