L'affaire a été immédiatement instrumentalisée par les acteurs internationaux.

Le président américain Donald Trump a déclaré que cette situation "n'aide pas" les négociations, jetant une ombre sur la position de la délégation ukrainienne. En Europe, bien que le président Macron ait refusé de "donner des leçons" à l'Ukraine, il a affirmé rester "très vigilant" sur la question de la corruption, rappelant que c'est une préoccupation constante pour les alliés de Kiev. Ce scandale met en lumière l'héritage post-soviétique de la corruption, décrite comme une "institution sociale" dans les pays anciennement communistes, un défi que Bruxelles est accusé de sous-estimer dans son approche de l'Ukraine. Pour Zelensky, la perte de son conseiller le plus influent l'oblige à réorganiser son système de pouvoir et à rassurer des partenaires de plus en plus attentifs à la bonne gouvernance et à l'état de droit en Ukraine.