Selon les chiffres officiels ukrainiens, près de 20 000 mineurs auraient été enlevés et emmenés en Russie depuis le début de l'invasion à grande échelle, bien que le nombre réel soit probablement beaucoup plus élevé.
Ces enfants sont arrachés à leur environnement pour, selon Kiev, alimenter la "machine à idéologie russe".
Cette pratique a été fermement condamnée au niveau international.
En mars 2023, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour sa responsabilité présumée dans ce crime de guerre. Des organisations de défense des droits humains, comme le Centre pour les libertés civiles dirigé par la lauréate du prix Nobel de la paix Oleksandra Matviichuk, documentent ces cas et plaident pour qu'il n'y ait aucune amnistie pour ces crimes. Olena Zelenska a fait de cette cause son principal combat, utilisant ses déplacements internationaux, comme sa visite à Paris, pour promouvoir l'initiative "Bring Kids Back" et maintenir la pression sur la communauté internationale. Malgré la gravité des faits, le sujet n'était pas mentionné dans la version initiale du plan de paix américain, une omission qui a renforcé la détermination de Kiev à placer la justice pour les victimes au cœur de toute négociation.












