Cette mesure inscrit dans la durée la rupture énergétique avec la Russie, initiée après l'invasion de l'Ukraine.
L'accord, trouvé entre les négociateurs du Parlement européen et des États membres, établit un calendrier progressif pour mettre fin à la dépendance persistante de l'UE au gaz russe, qui représentait encore environ 19 % de sa consommation totale.
La nouvelle législation, qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain, interdira quasi immédiatement les achats sur le marché au comptant.
Les contrats existants à court et long terme seront ensuite proscrits en 2026 et 2027. L'interdiction du gaz acheminé par gazoduc prendra effet en septembre 2027, une concession faite à des pays enclavés comme la Hongrie et la Slovaquie. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a salué cette décision comme "une bonne journée pour l'Europe et pour notre indépendance vis-à-vis des combustibles fossiles russes". L'objectif est de réduire à zéro les paiements versés à la Russie, qui s'élevaient à 12 milliards d'euros par mois au début de la guerre et sont désormais tombés à 1,5 milliard.
Cette législation permanente ancre la rupture avec Moscou, rendant un retour en arrière très difficile et envoyant un signal politique fort au Kremlin.












