L'initiative américaine, sous l'égide du président Donald Trump, a débuté avec une proposition de plan de paix en 28 points qui a alarmé les responsables européens et ukrainiens, car elle était largement perçue comme favorisant Moscou, notamment en suggérant des abandons de territoires ukrainiens. Bien qu'une version remaniée ait été présentée, les pourparlers entre les délégations américaine et russe à Moscou n'ont abouti à "aucun compromis" sur la question cruciale des territoires occupés. Le Kremlin a qualifié les échanges d'"utiles" et "constructifs", mais a souligné qu'il restait "beaucoup de travail" à faire, tout en blâmant les Européens pour leur rôle "destructeur". Face à cette situation, les Européens et l'OTAN s'efforcent de peser sur le processus. La ministre finlandaise des Affaires étrangères, Elina Valtonen, a insisté sur le fait que "ce sera à l'OTAN de décider des questions de l'OTAN", rappelant les lignes rouges de l'alliance concernant son élargissement et le déploiement de troupes. Les Européens ont flotté leur propre contre-proposition, cherchant à s'assurer que tout accord final respecte le droit international et garantisse la sécurité à long terme de l'Ukraine et du continent.