Cette nouvelle doctrine a été perçue à Bruxelles comme une "menace d'interférence" dans la vie démocratique du continent.
Le président du Conseil européen, António Costa, a réagi fermement en déclarant que "si nous sommes des alliés, nous devons agir comme des alliés.
Et les alliés ne menacent pas d'interférer dans les choix politiques intérieurs de leurs alliés". Il a souligné que les critiques de l'administration Trump ne sont plus des éclats isolés mais constituent désormais "la doctrine des États-Unis".
Cette réorientation stratégique américaine intervient au moment où l'Europe s'efforce de maintenir un soutien uni et robuste à l'Ukraine.
La crainte est que ce pivot américain n'affaiblisse la pression sur la Russie et ne complique davantage la recherche d'une solution au conflit qui soit favorable à Kiev.
Les dirigeants européens sont ainsi mis au défi de renforcer leur propre autonomie stratégique tout en espérant trouver une "convergence" avec Washington.












