Négociations de paix : La médiation américaine et les discussions en Floride
Une intense activité diplomatique, sous l'égide des États-Unis, s'est déroulée en Floride, où des négociateurs ukrainiens et américains se sont rencontrés pour discuter d'un plan de paix. Ces pourparlers impliquent des personnalités de premier plan, notamment l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, son gendre Jared Kushner et le secrétaire d'État Marco Rubio côté américain, et le principal négociateur ukrainien Roustem Oumerov ainsi qu'Oleksandr Bevz côté ukrainien. L'administration américaine exerce une pression notable sur Kiev pour qu'elle accepte "vite" sa proposition, le président Trump reprochant à son homologue Volodymyr Zelensky de ne "pas avoir lu" le document. Ces discussions s'inscrivent dans un contexte plus large de médiation américaine, qui a également vu les émissaires américains rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Moscou avant de s'entretenir avec la délégation ukrainienne. Malgré les tensions et la pression, un négociateur ukrainien a fait état d'"avancées substantielles" dans les pourparlers, suggérant que le dialogue progresse en dépit des difficultés. Les rencontres, qui ont eu lieu à Miami et Hallandale Beach, constituent un canal de négociation direct entre Washington et Kiev, parallèlement aux concertations que l'Ukraine mène avec ses alliés européens.



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Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi des coupures de courant dans plusieurs régions du pays à la suite de frappes russes alliant missiles et drones sur ses infrastructures. Ces bombardements ont poussé l’armée polonaise à déployer des avions pour protéger son espace aérien.Deux personnes ont été tuées, une dans la région de Kiev et l’autre dans celle de Khmelnytsky (ouest), selon le décompte des autorités locales, précisant que plus de dix personnes, dont des enfants, ont été blessées à travers le pays.« La Russie attaque une fois de plus nos infrastructures énergétiques. En conséquence, des coupures de courant d’urgence ont été déclenchées dans plusieurs régions d’Ukraine » , a annoncé le ministère de l’Énergie sur Telegram. Selon le président Volodymyr Zelensky, 13 régions du pays ont été frappées par une vague de plus de 650 drones et 30 missiles, dont la capitale, Kiev, où l’alerte antiaérienne a sonné pendant plus de quatre heures.L’opérateur électrique Ukrenergo a fait état d’une « attaque massive de missiles et de drones » et précisé que les travaux de réparation démarreraient dès que les conditions de sécurité le permettraient.Des alertes sur tout le paysLundi soir, les autorités locales d’Odessa (sud) avaient affirmé qu’une attaque de drones russes avait endommagé les infrastructures portuaires et un navire civil, alors que les frappes se sont intensifiées ces dernières semaines dans le secteur stratégique de la mer Noire.Près de quatre ans après le lancement de son offensive à grande échelle sur son voisin, la Russie frappe l’Ukraine quasiment toutes les nuits, visant en particulier les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, et causant des victimes civiles. Les nouvelles coupures de courant interviennent alors que l’Ukraine connaît des températures glaciales, proches de zéro, voire négatives sur une grande partie du territoire.Vers 6h30 GMT (7h30 heure française), l’ensemble du territoire ukrainien était concerné par des alertes aériennes, selon la carte en ligne des autorités. Tout au long de la nuit, l’armée ukrainienne a averti de menaces répétées de drones et missiles de croisière sur plusieurs régions du pays, y compris à l’ouest, loin du front.L’aviation polonaise en alerteSur X, l’armée polonaise a annoncé mardi matin que l’aviation « polonaise et alliée » avait été mise en alerte et déployée dans son espace aérien de manière préventive en raison des frappes russes sur le territoire ukrainien. Cette procédure est régulièrement enclenchée lorsque les bombardements visent des zones occidentales proches de la frontière polonaise.Ces nouveaux bombardements interviennent au lendemain de la mort d’un général russe, Fanil Sarvarov, tué à Moscou dans l’explosion de sa voiture, troisième assassinat présumé d’un militaire russe de haut rang en un peu plus d’un an. Kiev n’a pas commenté dans l’immédiat l’assassinat de ce général.Ces frappes surviennent également alors que les pourparlers sur un règlement du conflit se sont accélérés sous pression du président américain Donald Trump, sans donner de résultat concret malgré une nouvelle série de rencontres à Miami (États-Unis) pendant le week-end. Dans son allocution quotidienne, le président Volodymyr Zelensky a affirmé qu’il serait informé mardi des résultats détaillés de ces discussions par ses négociateurs, de retour de Floride.Ces derniers « ont effectué un gros travail, avant tout sur les documents concernant les garanties de sécurité » qui seraient apportées à Kiev en cas d’accord, a déclaré M. Zelensky lundi soir.

Au Kivu, la guerre a fait plus de 6 millions de victimes depuis les années 1990. Massacres, viols, déportations, tueries de masse, le conflit s’enlise et les solutions de paix apparaissent inefficaces. Conflits revient sur cette guerre dramatique pour en comprendre les causes. Jean-Christian Kipp, écrivain, grand voyageur, qui a parcouru entre autre l’Afghanistan et […]

Par AFP © 2025 AFP La Thaïlande a rejeté mardi la demande du Cambodge d'organiser en terrain neutre des pourparlers destinés à régler leur conflit frontalier, qui a fait plus de 40 morts et des centaines de milliers de déplacés en deux semaines.Les deux voisins d'Asie du Sud-Est avaient convenu lundi de se mettre autour de la table à partir de mercredi, mais le choix du lieu reste une source de désaccord.Désormais menacées, les discussions doivent se faire dans le cadre d'un comité frontalier pré-existant, dont les réunions se tiennent alternativement dans chaque pays.Le Cambodge ayant accueilli la dernière, l'organisation en revient cette fois à la Thaïlande, qui a proposé la province frontalière de Chanthaburi. Une option dont ne veut pas Phnom Penh."Pour des raisons de sécurité liées aux combats en cours le long de la frontière, cette réunion devrait se tenir dans un lieu sûr et neutre", a écrit le ministre cambodgien de la Défense, Tea Seiha, dans une lettre adressée à son homologue thaïlandais, consultée mardi par l'AFP.La Malaisie, qui assure la présidence tournante de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), a donné son accord pour que les deux parties se retrouvent à Kuala Lumpur, a-t-il précisé.Mais la Thaïlande tient à ce que les négociations se déroulent sur son sol, dans la province de Chanthaburi, où il n'y a "quasiment pas de combats" à l'heure actuelle, a assuré le ministre de la Défense, Nattaphon Narkphanit."Nous confirmons que la réunion se déroulera à Chanthaburi et garantissons que Chanthaburi est sûre", a réaffirmé peu après le porte-parole de son ministère, Surasant Kongsiri.Le maintien de ce lieu pourrait-il remettre en cause la tenue des pourparlers, amenés à durer plusieurs jours? "Cela dépend du Cambodge", a-t-il répondu. "La Thaïlande a une position ferme et des arguments clairs". "Situation en main" Un premier épisode d'affrontements en juillet entre la Thaïlande et le Cambodge avait fait 43 morts et environ 300.000 déplacés en cinq jours avant qu'une trêve ne soit conclue.Les deux pays avaient signé un accord de cessez-le-feu fin octobre à Kuala Lumpur, sous l'égide de Donald Trump, mais il a été suspendu quelques semaines plus tard par Bangkok après que plusieurs de ses soldats ont été blessés dans l'explosion d'une mine à la frontière. Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Sihasak Phuangketkeow a estimé lundi que cet accord avait été "précipité" à l'occasion d'un déplacement en Asie du président américain, qui rêve du prix Nobel de la paix."Les États‑Unis voulaient que la déclaration soit signée à temps pour la visite du président Trump", a déclaré le chef de la diplomatie thaïlandaise. "Parfois, il faut vraiment s'asseoir et débattre des choses en profondeur".Après avoir récemment échangé par téléphone avec les Premiers ministres thaïlandais et cambodgiens pour arracher une trêve, sans succès, Donald Trump a de nouveau évoqué le sujet lundi."La Thaïlande commence à rentrer dans le rang", a-t-il lancé devant des journalistes depuis sa résidence de Mar-a-Lago. "Ils ont commencé avec le Cambodge, puis ça a repris. Mais je pense que nous avons la situation plutôt bien en main pour que ça s'arrête".Selon les derniers bilans officiels, au moins 44 personnes ont été tuées -- 23 côté thaïlandais, 21 côté cambodgien -- depuis la reprise des hostilités, le 7 décembre, et plus de 900.000 habitants des régions frontalières ont été contraints d'évacuer de part et d'autre.Le conflit trouve son origine dans un différend territorial sur le tracé de la frontière de 800 kilomètres entre les deux pays, effectué pendant la période coloniale française.burs-sdu/alv

Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi 23 décembre des coupures de courant dans plusieurs régions du pays à la suite de frappes russes alliant missiles et drones sur ses infrastructures énergétiques. Ces bombardements ont poussé l'armée polonaise à déployer des avions pour protéger son espace aérien.





