Cette initiative américaine met une pression considérable sur Kiev et ses alliés européens pour trouver une issue au conflit.

L'administration américaine, sous l'impulsion d'un Donald Trump décrit comme "extrêmement frustré" et impatient, accélère les efforts pour mettre fin à la guerre.

Au centre de ce plan de paix se trouve la question hautement sensible des concessions territoriales. Selon plusieurs sources, Washington demanderait à Kiev de faire des "concessions importantes", qui incluraient potentiellement le territoire de Donetsk et la centrale nucléaire de Zaporijia.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a confirmé qu'une "proposition" formelle sur les concessions que "Kiev est prêt à faire" a été soumise au président américain.

L'Ukraine a remis sa propre version mise à jour du plan aux États-Unis, signalant son engagement dans un processus de négociation difficile.

Cette pression américaine s'exerce dans un contexte où le Kremlin cherche à obtenir par la négociation ce qu'il ne parvient pas à gagner militairement.

La situation place le président Volodymyr Zelensky dans une position délicate, contraint de naviguer entre les exigences de son principal allié militaire et la volonté de son peuple de ne pas céder de souveraineté après d'immenses sacrifices. Les discussions se poursuivent activement, avec des rencontres prévues entre l'émissaire de Trump, Steve Witkoff, et les dirigeants ukrainiens et européens à Berlin.