Ces négociations visent à trouver une issue au conflit dans un contexte de forte pression diplomatique exercée par Washington.

La capitale allemande est devenue l'épicentre d'une intense activité diplomatique, décrite comme un moment potentiellement décisif pour l'Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky y a rencontré l'émissaire spécial américain Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, pour des sessions de discussion marathon, dont une a duré cinq heures.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a accueilli ces pourparlers à la chancellerie, soulignant le rôle central de l'Allemagne dans cette médiation. La gravité des enjeux est palpable, alors que M. Zelensky tente de convaincre ses interlocuteurs américains de la nécessité d'un cessez-le-feu sans concessions territoriales préalables à la Russie. L'implication d'autres dirigeants européens, qui devaient se joindre aux discussions, témoigne de la volonté du continent de ne pas être mis à l'écart d'une décision qui affectera directement sa sécurité. Selon Stefan Kornelius, porte-parole du chancelier allemand, "de nombreux chefs d'État et de gouvernement européens, ainsi que les dirigeants de l'UE et de l'OTAN, se joindront aux discussions" après les entretiens initiaux, ce qui illustre l'ampleur de la mobilisation européenne face à cette initiative américaine. Ces rencontres à Berlin sont donc perçues comme un test majeur pour la diplomatie ukrainienne et la cohésion de l'alliance occidentale.