Leurs efforts sont cependant compliqués par des divisions internes, notamment sur les questions de financement et de stratégie. L'Union européenne fait face à une semaine critique, tentant de protéger l'Ukraine d'un "accord de paix humiliant orchestré par les États-Unis et la Russie". Les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Keir Starmer, se sont réunis à plusieurs reprises, à Londres et à Berlin, pour coordonner leur position et tenter de peser sur les négociations. Leur objectif est de présenter un front uni pour convaincre Washington de ne pas sacrifier les intérêts ukrainiens.

Cependant, cette unité est fragile.

Un responsable de l'UE a averti qu'une nouvelle démonstration de désunion européenne enverrait un "signal désastreux à l'Ukraine" et signifierait que "l'Europe échouera également".

Ces divisions sont particulièrement visibles sur le plan du soutien financier.

Parallèlement aux pourparlers de paix, les ministres et diplomates de l'UE à Bruxelles se battent pour convaincre un nombre croissant de gouvernements de soutenir un plan de prêt crucial pour Kiev. Cette situation illustre le dilemme européen : alors qu'ils refusent un rapport de force direct avec Washington, les Européens peinent à s'accorder sur les moyens concrets pour soutenir l'Ukraine et affirmer leur propre poids stratégique dans la résolution du conflit.