Cette rhétorique agressive fragilise l'alliance transatlantique à un moment critique des négociations de paix.

Dans une interview accordée à POLITICO, Donald Trump a lancé une charge cinglante contre ses alliés, affirmant qu'ils sont "faibles" et que, concernant la guerre, "ils parlent, mais ne produisent rien, et la guerre continue encore et encore". Ces déclarations, qui surviennent en pleines négociations menées par ses propres émissaires, ont été perçues comme une manière d'accroître la pression sur l'Europe pour qu'elle s'aligne sur la position américaine.

Le président américain a également fait savoir qu'il avait eu des "mots assez forts" avec les Européens, confirmant le climat tendu des discussions.

Ses critiques ne se limitent pas à la guerre en Ukraine.

Il a également qualifié les dirigeants européens de "stupides" pour leur politique migratoire, qu'il a décrite comme un "désastre", et a averti que l'Europe prenait de "mauvaises directions".

Cette série d'attaques verbales s'inscrit dans une stratégie plus large de remise en cause des alliances traditionnelles et d'une vision transactionnelle des relations internationales.

Pour les Européens, cette rhétorique hostile complique les efforts pour maintenir un front uni et trouver une solution négociée qui respecte leurs intérêts de sécurité.