Cependant, cette implication européenne est vue d'un mauvais œil par Moscou.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la participation des Européens "n'augure rien de bon", accusant l'Europe d'être responsable de l'échec des discussions. Parallèlement, l'unité européenne est mise à mal par ce que des responsables de l'UE décrivent comme une campagne d'influence de l'administration Trump, qui contournerait Bruxelles pour traiter directement avec certaines capitales jugées plus favorables.
Cette stratégie aurait contribué à créer une opposition sur des dossiers clés, comme l'utilisation des actifs russes gelés.
De plus, le sentiment d'exclusion de certains pays, comme la Pologne, mise à l'écart de réunions importantes à Londres et Genève, témoigne des difficultés à maintenir un front européen parfaitement uni, malgré le rôle diplomatique central assumé par le chancelier allemand Friedrich Merz.












