Conscient de cette réalité, le président Zelensky a indiqué ce week-end qu'il était prêt à un "compromis" et à ne pas exiger l'adhésion. En contrepartie, il réclame un "arrangement de défense collective ad-hoc" et des garanties de sécurité bilatérales robustes de la part des États-Unis, de ses collègues européens, ainsi que d'autres pays comme le Canada et le Japon.

Selon ses propres mots, ces garanties offriraient "une opportunité d'empêcher une autre flambée d'agression russe".

Cette stratégie semble correspondre aux aspirations de la population, puisqu'un sondage récent montre que les trois quarts des Ukrainiens sont favorables à une paix basée sur un gel de la ligne de front et de solides garanties de sécurité. La proposition européenne de déploiement d'une force multinationale s'inscrit également dans cette logique de sécurisation concrète du territoire ukrainien post-conflit.