Ce plan, crucial pour le budget ukrainien, est actuellement bloqué par un groupe de pays mené par la Belgique. L'Ukraine a désespérément besoin de fonds, faisant face à un déficit budgétaire de 71,7 milliards d'euros pour l'année prochaine. Le plan de l'UE consisterait à utiliser les revenus générés par ces actifs pour garantir un prêt massif destiné à la reconstruction et à la défense du pays. Cependant, la Belgique, où se trouve la majorité de ces fonds via l'organisme Euroclear, s'y oppose fermement, invoquant les risques juridiques et la charge potentielle pour ses contribuables. La situation est aggravée par ce que des responsables européens qualifient de campagne d'influence américaine.

L'administration Trump ferait pression sur des gouvernements amis pour qu'ils rejettent le plan.

L'Italie, la Bulgarie, Malte et la République tchèque ont ainsi rejoint le camp des opposants.

Selon une fuite, Washington aurait ses propres vues sur ces actifs et souhaiterait les utiliser pour financer des efforts de reconstruction menés par les États-Unis. Un échec de l'UE sur ce dossier serait perçu comme une "catastrophe" pour sa crédibilité internationale et pourrait forcer l'Ukraine à des coupes budgétaires drastiques, affectant le moral de la population et sa capacité de défense.