Cependant, cette proposition a rencontré une forte opposition, menée par le Premier ministre belge Bart De Wever.
La Belgique craignait des représailles de la part de Moscou ainsi que des contestations juridiques complexes si les actifs souverains étaient réaffectés. D'autres pays, notamment du sud de l'Europe comme l'Italie, ainsi que Malte et la Bulgarie, ont rejoint l'opposition, renforçant le blocage.
Le président russe Vladimir Poutine avait d'ailleurs mis en garde contre de "lourdes conséquences" en cas de recours à ces fonds. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait pourtant insisté sur l'urgence d'une décision avant la fin de l'année, arguant qu'une absence d'accord serait "un gros problème" pour son pays.
Face à cette impasse, l'UE a dû se rabattre sur son "plan B" : un emprunt commun de 90 milliards d'euros.
La possibilité d'utiliser ultérieurement les avoirs russes pour rembourser ce prêt reste floue et non décidée.












