Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré les émissaires américains, dont Jared Kushner, gendre de Donald Trump, et l'envoyé spécial Steve Witkoff, pour plusieurs sessions de négociations les 14 et 15 décembre.

Ces discussions, auxquelles ont également participé des dirigeants européens clés comme le chancelier allemand Friedrich Merz, visaient à trouver un compromis sur un plan de paix. Les pourparlers se sont déroulés dans un contexte de forte pression américaine sur Kiev pour obtenir des concessions. Un projet de plan de paix en 28 points, rédigé par Steve Witkoff avec l'aide de responsables du Kremlin, avait précédemment provoqué une vive réaction à Kiev et dans les capitales européennes, les forçant à élaborer une contre-proposition. Les articles soulignent que la Russie de Poutine a refusé de négocier directement avec Kiev ou les Européens, utilisant de fait l'administration Trump comme intermédiaire pour obtenir des concessions. Volodymyr Zelensky a qualifié les discussions de "progrès", mais de nombreux observateurs européens et ukrainiens restent sceptiques quant à la bonne foi de Moscou, soupçonnant la Russie de "jouer la montre" pour éviter de nouvelles sanctions américaines tout en préparant la poursuite de la guerre. La diplomatie européenne a tenté d'influencer le règlement final pour éviter un accord jugé humiliant pour l'Ukraine.