Les garanties de sécurité, une alternative à l'adhésion à l'OTAN pour l'Ukraine
Face à l'opposition ferme de la Russie et de l'administration Trump à une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, la notion de garanties de sécurité bilatérales et multilatérales est devenue un élément central des négociations de paix. Ce compromis potentiel est présenté comme une voie de sortie pour assurer la sécurité future de l'Ukraine sans franchir la ligne rouge de Moscou. Le président Volodymyr Zelensky a lui-même indiqué une volonté de "compromis" sur ce point, déclarant qu'en l'absence d'adhésion à l'OTAN, son pays avait besoin d'un arrangement de défense collective ad-hoc. Dans une conversation avec des journalistes, il a précisé : "Les garanties de sécurité bilatérales entre l'Ukraine et les États-Unis... et les garanties de sécurité de nos collègues européens pour nous, ainsi que d'autres pays comme le Canada et le Japon - ces garanties de sécurité nous donnent l'occasion d'empêcher une nouvelle flambée d'agression russe". Cette approche est également soutenue par les Européens, qui insistent sur le fait qu'aucune discussion sur les territoires ne peut avoir lieu avant que l'Ukraine ne se voie offrir de solides garanties de sécurité. La proposition de l'UE de diriger une force multinationale pour garantir un cessez-le-feu durable s'inscrit dans cette logique. Ce débat illustre la recherche d'un équilibre difficile : fournir à l'Ukraine des assurances de sécurité crédibles et contraignantes qui dissuaderaient une future agression, sans pour autant accorder le statut de membre de l'OTAN, considéré comme un casus belli par le Kremlin.



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Le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud, l’État le plus peuplé d’Australie, a présenté lundi des lois sur les armes qu’il formule comme les plus « strictes du pays », ainsi qu’une interdiction d’afficher des symboles « terroristes », une semaine après un attentat antisémite sur une plage emblématique de Sydney, qui a coûté la vie à 15 personnes.Les deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, ont ouvert le feu dimanche 14 décembre lors d’un rassemblement pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi.Lundi, le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, dont Sydney est la capitale, a présenté ce qu’il a qualifié de « réformes des armes à feu les plus strictes du pays ». « Nous ne pouvons pas faire comme si le monde était le même qu’avant cet acte terroriste de dimanche », a soutenu le Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, devant des journalistes. « Je donnerais n’importe quoi pour revenir en arrière d’une semaine, d’un mois, de deux ans, pour faire en sorte que cela n’arrive pas, mais nous devons nous assurer de prendre des mesures pour que cela ne se reproduise jamais ».La nouvelle règle va décroître le nombre d’armes autorisées à quatre par individu. Les personnes exemptées, comme les fermiers, pourront posséder jusqu’à 10 armes. Le gouvernement estime qu’il y aurait 1,1 million d’armes à feu en circulation en Nouvelle-Galles du Sud. La loi interdirait également l’affichage de « symboles terroristes », notamment le drapeau de l’État islamique, qui a été retrouvé dans une voiture liée à l’un des tireurs.Interdiction des manifestationsLes autorités pourront également interdire les manifestations pendant une période pouvant aller jusqu’à trois mois à la suite d’un attentat. Selon la police, les deux assaillants étaient inspirés par l’« idéologie de l’État islamique » Le père, Sajid Akram, a été abattu lors de l’attaque sur la plage de Bondi. Son fils Naveed, grièvement blessé par la police, est hospitalisé sous forte surveillance policière et a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres.Chris Minns a par ailleurs déclaré lundi qu’il envisagerait également, l’année prochaine, un durcissement de la législation sur les discours de haine, notamment sur les slogans appelant à « mondialiser l’intifada », en référence aux soulèvements palestiniens contre l’armée israélienne en 1987-1993 puis au début des années 2000.Le gouvernement fédéral australien a également annoncé un ensemble de réformes concernant la détention d’armes à feu et les lois sur les discours de haine, ainsi qu’une révision des services de police et de renseignement. Après avoir annoncé qu’il comptait durcir la législation australienne contre l’extrémisme, le Premier ministre Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat des armes à feu en circulation.Il a martelé qu’il « n’y a aucune raison pour qu’une personne vivant dans la banlieue de Sydney ait besoin d’autant d’armes à feu », en référence aux six armes légalement détenues par l’un des assaillants, Sajid Akram. Il s’agit du plus grand rachat d’armes depuis 1996, lorsque l’Australie a durci la réglementation sur les armes à feu à la suite d’une fusillade de masse qui a fait 35 morts à Port Arthur.

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