Ces attaques ont des conséquences dévastatrices sur la vie quotidienne des civils.
À Kiev seulement, elles ont tué plus de 330 personnes et en ont blessé 900 depuis 2022.
Les habitants vivent dans l'angoisse de ces bombardements nocturnes, comme le décrit un reportage : "Ne pas savoir quand ça finira, c’est peut-être ça le pire". La Russie qualifie ces frappes de "représailles" à des actions ukrainiennes, mais leur caractère systématique et leur cible - les infrastructures civiles - suggèrent une volonté de briser le moral de la population et de paralyser l'économie du pays. Le réseau ferroviaire est également de plus en plus visé, compliquant la logistique civile et militaire. Cette guerre d'usure contre les infrastructures vitales constitue un défi majeur pour l'Ukraine, qui doit constamment réparer les dégâts tout en se défendant, et met en évidence la brutalité d'une stratégie visant à rendre le pays inhabitable.












