Plusieurs articles soulignent l'impact de leur prédation et proposent des solutions pour protéger la biodiversité locale. L'impact des chats sur la faune aviaire est une préoccupation majeure mise en lumière par plusieurs articles. En France, le nombre de chats est considérable, avec une estimation de 14 millions de chats domestiques et plus de 11 millions de chats à l'état sauvage, ce qui démultiplie les risques pour les oiseaux. Chaque année, le nombre d'oiseaux capturés par les chats avoisinerait les 800 millions. Les espèces qui se nourrissent principalement au sol, comme le rouge-gorge, sont particulièrement vulnérables.

Un article note que si un rouge-gorge se sent menacé par un chat dans un jardin, il ne reviendra jamais.

La menace est plus prononcée au printemps, lorsque les jeunes oisillons sont encore au nid et représentent des proies faciles.

Pour atténuer ce risque, des mesures simples peuvent être mises en place par les propriétaires de jardins. Il est conseillé d'installer des nichoirs en hauteur, sur des troncs lisses ou des murs, sans branches en dessous pour empêcher l'ascension des prédateurs.

L'ajout de contours en métal à l'ouverture du nichoir peut également prévenir le grignotage par les rongeurs. Une autre stratégie consiste à éviter de laisser sortir son chat à l'aube ou à la tombée de la nuit, moments où les oiseaux sont les plus actifs. Enfin, l'aménagement du jardin avec des plantes à l'odeur marquée comme la lavande, le thym ou le romarin au pied des supports de nichoirs peut créer un environnement moins attractif pour les félins, contribuant ainsi à un espace plus sûr pour la faune ailée.