L'approche préconisée est de décoder ce que le chat essaie de communiquer.

Un comportement destructeur, par exemple, peut être le symptôme d'ennui, d'anxiété ou d'un manque de stimulation dans son environnement. De même, un chat qui se montre hostile envers un nouveau conjoint peut exprimer un sentiment d'insécurité territoriale ou une perturbation de sa routine. La mendicité excessive pour de la nourriture, même chez un animal bien nourri, peut découler d'habitudes ancrées ou d'un besoin d'attention.

D'autres comportements sont liés à l'instinct.

Par exemple, le fait que certains chats n'aiment pas être portés s'explique par une réminiscence de l'état sauvage, où être soulevé du sol équivaut à être capturé par un prédateur.

Chaque chat a donc son propre niveau de tolérance.

La clé pour résoudre ces problèmes réside dans la patience, l'observation et l'adaptation de l'environnement du chat. Il s'agit de comprendre la cause sous-jacente plutôt que de punir le symptôme. Que ce soit en enrichissant son territoire avec des jouets et des griffoirs pour contrer l'ennui, en gérant les introductions de nouvelles personnes ou d'autres animaux de manière progressive pour réduire le stress, ou en ignorant la mendicité pour ne pas renforcer ce comportement, l'implication du propriétaire est fondamentale. La patience est particulièrement de mise lors de l'introduction d'un nouveau félin, une situation décrite comme une "source de stress" pour tous les animaux impliqués.