Les experts soulignent l'importance de comprendre ces nuances pour répondre aux besoins d'un hypercarnivore domestiqué.

Plusieurs articles récents mettent en lumière la complexité de la nutrition féline.

Si les fibres ne sont pas considérées comme un nutriment indispensable pour le chat, un hypercarnivore, leur présence dans l'alimentation présente néanmoins des bienfaits pour sa santé, en imitant ce qu'il ingérerait en consommant une proie entière.

L'alimentation doit également s'adapter aux saisons.

En hiver, un chat qui sort à l'extérieur voit ses dépenses énergétiques augmenter jusqu'à 20 % pour lutter contre le froid, ce qui justifie une augmentation de sa ration.

Il est aussi primordial de veiller à ce que son eau ne gèle pas.

Pour les chats d'intérieur, le chauffage assèche l'air et peut augmenter leurs besoins en hydratation.

Au-delà des besoins fondamentaux, le comportement alimentaire des chats révèle des préférences surprenantes. L'une des plus notables est leur attirance pour les olives. Ce n'est pas le goût qui les séduit, mais des raisons chimiques : les olives contiennent des isoprénoïdes, des composés similaires à ceux de l'herbe à chat. Selon les spécialistes du site Experto Animal, « Ces composés activent les récepteurs des phéromones de nos petits félins dans l'organe voméronasal, leur procurant une sorte de montée d'énergie ».

Consommées avec modération, les olives peuvent être une friandise saine grâce à leurs acides gras.

D'autres aliments comme le melon ou la courgette peuvent aussi être appréciés, tandis que les agrumes, l'ail, l'oignon et le chocolat sont à proscrire absolument.