Plusieurs articles soulignent cet enjeu écologique et proposent des mesures pour limiter l'impact des félins sur la faune locale. Les chats domestiques (Felis catus) sont identifiés dans de nombreux articles comme des prédateurs naturels redoutables pour la petite faune, notamment les oiseaux de jardin tels que les rouges-gorges.

Cette prédation n'est pas uniquement motivée par la faim ; elle relève d'un instinct de chasse profondément ancré, qui persiste même chez un animal bien nourri.

Le comportement consistant à rapporter des proies à la maison n'est pas une "offrande", mais plutôt une manifestation de cet instinct, liée à l'apprentissage et au comportement social.

L'impact de cette prédation est loin d'être anodin, des millions d'oiseaux étant tués chaque année par les chats, surtout dans les zones où leur densité est élevée.

Face à ce constat, plusieurs solutions pratiques sont proposées pour concilier la présence des chats et la protection de la biodiversité.

Une mesure simple consiste à placer les mangeoires à oiseaux dans des endroits stratégiques : en hauteur, sur un poteau d'environ 1,5 mètre, et loin des buissons ou des murs où les prédateurs pourraient se cacher.

Cette précaution donne aux oiseaux une meilleure visibilité et un temps de réaction pour fuir.

D'autres approches visent à gérer directement le comportement du chat.

Les propriétaires sont encouragés à limiter les sorties de leur animal, en particulier à l'aube et au crépuscule, périodes de chasse privilégiées. Des solutions comme les enclos extérieurs sécurisés (ou "catios"), les promenades en laisse, ou l'utilisation de collerettes colorées rendant le chat plus visible pour ses proies sont également évoquées.

Enfin, stimuler l'instinct de chasse du félin à l'intérieur par le jeu peut réduire son besoin de chasser à l'extérieur.