En réaction, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dénoncé une "violation du cessez-le-feu" et a ordonné à l'armée d'agir "avec force". Cette escalade a provoqué des réactions immédiates au sein du gouvernement israélien, le ministre des Finances Bezalel Smotrich publiant un laconique "Guerre !"

sur le réseau social X.

De son côté, le Hamas a démenti toute implication.

La branche armée du mouvement a déclaré n'avoir "aucune connaissance d'incidents ou d'affrontements ayant lieu dans la région de Rafah".

Un membre du bureau politique du Hamas, Izzat al-Rishq, a inversé l'accusation, affirmant que "c'est l'occupation sioniste qui continue de violer l'accord".

Des témoins sur place ont rapporté avoir entendu "deux frappes aériennes sur Rafah" et ont précisé que la zone était sous contrôle militaire israélien.

Un autre témoignage suggère que des combattants du Hamas auraient ciblé un groupe rival avant d'être surpris par la présence de chars israéliens, ce qui aurait déclenché des affrontements. Ces événements mettent en péril l'accord de paix négocié sous la pression du président américain Donald Trump, compliquant davantage les opérations humanitaires et la restitution des dépouilles d'otages.