Cependant, plusieurs jours après l'échéance, seules une douzaine ont été remises, ce qu'Israël considère comme une violation de la trêve.

Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou s'est dit "déterminé" à obtenir le retour de tous les corps, affirmant qu'il n'y aurait "aucun compromis" sur cette question.

Le gouvernement israélien a ainsi lié la réouverture du poste-frontière de Rafah avec l'Égypte, crucial pour l'entrée de l'aide humanitaire, à la restitution complète des dépouilles. Le Hamas, de son côté, a réitéré son engagement à rendre tous les corps mais a souligné que le processus était "complexe et nécessite du temps".

Le mouvement islamiste explique que certaines dépouilles sont "enterrées dans des tunnels" détruits par l'armée israélienne ou se trouvent "sous les décombres de bâtiments bombardés", nécessitant un "équipement spécial" pour leur extraction. Le Hamas a d'ailleurs jugé que la fermeture du point de passage de Rafah bloquait l'entrée de ces équipements nécessaires. Face à ces difficultés, la Turquie a annoncé l'envoi d'équipes de recherche spécialisées pour aider à localiser les corps, tant israéliens que palestiniens.

Pendant ce temps, Israël poursuit l'identification des corps restitués, ayant notamment confirmé ceux d'Eliyahu Margalit, Ronen Engel et du soldat Tamir Nimrodi, dont les funérailles ont mis en lumière les deux années d'angoisse vécues par les familles.