Cet échange a été salué comme un "événement historique" par le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, mêlant "tristesse" pour les victimes et "joie" pour les libérations.

En Israël, une foule en liesse s'est rassemblée sur la "place des Otages" à Tel-Aviv pour célébrer le retour des captifs.

Des scènes similaires d'euphorie ont eu lieu à Ramallah et Khan Younès, où les prisonniers palestiniens libérés ont été accueillis en héros.

Le Hamas a qualifié l'événement de "réussite nationale" et de "victoire". Parmi les prisonniers palestiniens libérés figurent 250 personnes détenues pour des "raisons de sécurité", certaines purgeant des peines de prison à perpétuité. La grande majorité, soit 1.718 personnes, étaient des Gazaouis arrêtés depuis le début de la guerre et détenus sous le statut de "combattants illégaux", souvent sans inculpation ni accès à un avocat, une pratique dénoncée par des organisations de défense des droits humains. La libération des otages et des prisonniers constitue la première phase du plan de paix négocié sous l'égide des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, ouvrant la voie à des discussions sur les étapes suivantes, notamment le désarmement du Hamas et l'avenir de Gaza.