Le président américain Donald Trump s'est placé au centre des efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre à Gaza, couronnant la libération des otages par une visite en Israël et un sommet pour la paix en Égypte. Son plan en 20 points, bien que fragile, constitue le cadre actuel des négociations pour l'avenir de la région. Après avoir été accueilli en héros à la Knesset israélienne où il a salué "la fin d'une ère de terreur", Donald Trump s'est rendu à Charm el-Cheikh pour coprésider un "sommet pour la paix" avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. La rencontre a réuni une trentaine de dirigeants, dont le président français Emmanuel Macron et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, mais en l'absence de représentants israéliens ou du Hamas. Lors de ce sommet, les pays médiateurs — États-Unis, Égypte, Qatar et Turquie — ont signé une déclaration en tant que "garants" de l'accord, s'engageant à résoudre les différends par la diplomatie.
Le plan de Trump, qui a permis le cessez-le-feu du 10 octobre, prévoit plusieurs phases.
La première, en cours, inclut la libération de tous les otages (vivants et morts) en échange de prisonniers palestiniens et un retrait israélien partiel. Les étapes ultérieures, plus controversées, visent au "désarmement du Hamas" et à la mise en place d'une gouvernance transitoire pour Gaza.
Cette administration serait confiée à un "comité palestinien technocratique et apolitique", supervisé par un "Conseil de paix" dirigé par Trump lui-même, avec la participation de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Cependant, le plan reste flou sur des points cruciaux comme le retrait total d'Israël, le futur statut de la Cisjordanie et la création d'un État palestinien, ce qui suscite le scepticisme de nombreux analystes.
En résuméLe plan de paix de Donald Trump a permis une avancée majeure avec la libération des otages et un cessez-le-feu, et a été consacré par un sommet diplomatique en Égypte. Toutefois, ses ambitions pour l'avenir de Gaza, centrées sur le désarmement du Hamas et une administration internationale, font face à des obstacles politiques majeurs et à un scepticisme quant à sa viabilité à long terme.