Cette déclaration marque la fin formelle d'un pacte déjà moribond depuis le retrait des États-Unis en 2018.
La diplomatie iranienne a annoncé dans un communiqué que "toutes les dispositions, y compris les restrictions prévues pour le programme nucléaire iranien et les mécanismes connexes, sont considérées terminées".
Connu sous l'acronyme JCPOA, l'accord signé à Vienne visait à encadrer les activités nucléaires de Téhéran en échange de la levée des sanctions internationales.
Il plafonnait notamment l'enrichissement d'uranium à 3,67%.
Cependant, l'accord était de facto caduc depuis que l'administration Trump a retiré unilatéralement les États-Unis en 2018 et rétabli les sanctions.
En riposte, l'Iran s'est progressivement affranchi de ses engagements. La situation s'est encore tendue en juillet, lorsque Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) après une série de bombardements israéliens et américains sur ses installations nucléaires. Fin septembre, à l'initiative de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne, l'ONU a rétabli ses sanctions contre l'Iran, enterrant définitivement l'accord. Malgré cette posture, l'Iran a réitéré son "engagement ferme en faveur de la diplomatie".
Téhéran a cependant rejeté une proposition européenne de relancer les négociations, jugeant qu'elle n'aboutirait à "aucun résultat positif". Cette nouvelle étape ouvre une période d'incertitude, les experts craignant une augmentation du risque de conflit en l'absence de dialogue direct et de supervision de l'AIEA.











