Il a également averti que Washington désarmerait le mouvement palestinien s'il ne le faisait pas de lui-même, prévenant que cela se passerait "vite et peut-être violemment". Ces développements surviennent alors que les phases ultérieures du plan de paix américain prévoient explicitement le désarmement du Hamas et son exclusion de la future gouvernance de Gaza. Les actions actuelles du Hamas semblent donc défier directement les conditions de l'accord et compliqueront les futures négociations sur la démilitarisation et la mise en place d'une autorité de transition.
Le Hamas réaffirme son autorité à Gaza par la force depuis le cessez-le-feu
Depuis l'instauration du cessez-le-feu le 10 octobre, le Hamas s'emploie à réaffirmer son contrôle sur la bande de Gaza, menant une campagne de répression contre des groupes rivaux et des individus accusés de collaboration avec Israël. Ces actions, qui incluent des exécutions publiques, suscitent l'inquiétude de la communauté internationale et des menaces de la part des États-Unis. Des journalistes ont constaté le déploiement des forces de sécurité du Hamas dans plusieurs villes de l'enclave palestinienne. Le mouvement islamiste a justifié ses actions comme des opérations visant à "neutraliser des personnes recherchées" et à lutter contre des "clans et gangs armés". Des témoins ont rapporté des combats "intenses" dans le quartier de Choujaïya à Gaza-ville entre une unité affiliée au Hamas et des groupes rivaux. De manière plus choquante, le Hamas a diffusé une vidéo revendiquant l'exécution en pleine rue de huit hommes présentés comme des "collaborateurs" d'Israël. Ces agissements ont provoqué une réaction ferme du président américain Donald Trump, qui a menacé "d'aller tuer" les membres du Hamas si le mouvement "n'arrêtait pas de tuer des gens" à Gaza.



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