Cet accord, qualifié d'important par le commandant en chef kurde Mazloum Abdi, fait suite à la décision du nouveau pouvoir de dissoudre tous les groupes armés pour les intégrer à l'État. Il prône également un système de partage de l'autorité entre le pouvoir central et les provinces au sein d'une Syrie unifiée. Ces développements indiquent une volonté de la nouvelle direction syrienne de clore le chapitre de la guerre civile tout en consolidant une nouvelle structure étatique, bien que les défis liés à la justice transitionnelle et à la réconciliation nationale restent immenses.
Syrie post-Assad : entre quête de justice et recomposition militaire
Près d'un an après la chute du régime de Bachar al-Assad, la Syrie est engagée dans une transition complexe, marquée par la quête de justice pour les crimes passés et une recomposition des forces de sécurité. La visite du nouveau président par intérim à Moscou et l'intégration des forces kurdes dans l'armée nationale sont des développements clés de cette nouvelle ère. Le président par intérim, Ahmad al-Charaa, s'est rendu à Moscou pour sa première visite officielle afin de rencontrer Vladimir Poutine. L'un des objectifs principaux de ce déplacement était de demander la livraison de l'ex-dirigeant Bachar al-Assad, réfugié en Russie, ainsi que de "tous ceux qui ont commis des crimes de guerre". Cette démarche s'inscrit dans un contexte où de nombreuses familles syriennes sont toujours sans nouvelles de leurs proches disparus durant les années de répression. Des mères continuent leur "interminable quête" de vérité, espérant une reconnaissance de l'État pour les victimes. Parallèlement, des actes de justice expéditive sont signalés, des victimes se vengeant sur d'anciens exécutants du régime déchu. Sur le plan militaire et politique, un tournant majeur a été annoncé avec un "accord de principe" pour l'intégration des forces kurdes au sein de l'armée syrienne.



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