Paris a dénoncé des condamnations "arbitraires" basées sur des motifs "totalement infondés".
Lors d'une conférence de presse, Noémie Kohler, sœur de Cécile, a décrit un récent et bref échange en visioconférence comme un "appel de détresse". "Ils m'ont dit qu'ils étaient épuisés" et "à bout de forces", a-t-elle confié, ajoutant que sa sœur ne pourrait plus endurer que "quelques semaines de détention". Anne-Laure Paris, fille de Jacques, a relayé le désespoir de son père qui lui a dit : "Je regarde la mort en face". Les familles ont également exprimé une "rupture de confiance" avec les autorités françaises, notamment après le retrait par la France d'une plainte auprès de la Cour internationale de justice concernant leur détention. Elles ignorent toujours leur lieu de détention depuis un transfert en juin.
Cette condamnation intervient alors que des discussions sur un possible échange de prisonniers avaient été évoquées par Téhéran.
L'Iran est accusé de pratiquer une "diplomatie des otages", utilisant les détenus occidentaux comme monnaie d'échange. La détention de Cécile Kohler et Jacques Paris est l'une des plus longues pour des citoyens français dans le monde.











